La Prime CEE, ou Prime Énergie, est un dispositif instauré en 2006 par la loi POPE, en réponse aux engagements du protocole de Kyoto, visant à encourager les économies d’énergie. Ce programme oblige les fournisseurs d’énergie à atteindre des objectifs d’économies d’énergie spécifiques, sous peine de sanctions. En réalisant des économies d’énergie, ces fournisseurs obtiennent des Certificats d’Économies d’Énergie, qui leur permettent d’éviter des pénalités. Les travaux éligibles incluent l’isolation thermique, le changement de système de chauffage, l’installation d’équipements énergétiques, le remplacement de menuiseries, et l’installation de systèmes de ventilation performants.
La prime CEE est accessible à tous, avec un montant proportionnel aux revenus, favorisant ainsi les foyers à revenus modestes. En 2017, l’État a lancé la prime “Coup de pouce d’économies d’énergie”, renforçant l’efficacité du dispositif avec des bonifications pour des travaux spécifiques comme le remplacement de chauffages anciens par des modèles écologiques ou l’isolation des combles.
Le financement de la Prime CEE est assuré par les fournisseurs d’énergie, qui utilisent leurs budgets pour encourager les consommateurs à effectuer des travaux d’économie d’énergie. Les primes peuvent être octroyées sous différentes formes (chèques, virements, bons d’achat, etc.), offrant une flexibilité aux bénéficiaires. La prime CEE vise à améliorer l’efficacité énergétique des logements, s’inscrivant dans une démarche de préservation de l’environnement, de réduction de la consommation énergétique et de promotion des énergies renouvelables, à l’instar de MaPrimeRénov’ qui cible la rénovation énergétique pour améliorer le confort thermique des habitations et réduire leur impact environnemental.
Pour plus d’informations sur ce programme et les conditions d’éligibilité, visitez le site officiel de la Prime énergie.